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الثانوية الإعدادية علال الفاسي

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علال الفاسي أحد أعلام الحركة الإسلامية الحديثة التي ظهرت في القرن العشرين، التي دعت إلى نوع من السلفية التجديدية لذلك يترافق اسمه مع أسماء مثل : محمد عبده ورشيد رضا، الطاهر بن عاشور ولد علال في مدينة فاس في كانون الثاني سنة 1910 من أسرة عربية مسلمة هاجرت من الأندلس إلى المغرب، واستقرت في مدينة فاس، يقال لعائلته : الفاسي، وأحياناً: الفهري، نسبة إلى قبيلة بني فهر، فأبوه عبد الواحد كان من كبار علماء المغرب، وكان مدرساً في جامعة القرويين، وكان قاضياً، ومفتياً، وكذلك كان أجداده من العلماء والقضاة والمجاهدين. من أهم ما يؤاخد حاليا على علال الفاسي موقفه من المسألة الأمازيغية بالمغرب.

Allal El Fassi (de son nom complet Mohamed Allal El Fassi ; en arabe : علال الفاسي) (né le 10 janvier 1910 à Fès au Maroc, mort le 19 mai 1974 à Bucarest, en Roumanie[1]) est un homme politique marocain. Il est l'un des fondateurs du parti indépendantiste marocain, l'Istiqlal. Allal El Fassi a fortement influencé la vie politique et sociale du Maroc pendant plus d’un demi-siècle.[réf. nécessaire]

Biographie

Allal El Fassi est né à Fès, au Maroc de l'union de Abdelwahed El Fassi et de Radia Mssefer. Son père était l'un des plus importants oulémas de la ville, il a effectué les tâches de cadi, de mufti et de professeur au centre d'études supérieur islamique de Quaraouiyine.

À peine entré à l’université de la Quaraouiyine en 1927, il forme avec quelques fils de la bourgeoisie locale, une association de jeunes contestataires. Nourri de la pensée de mystiques musulmans, il ambitionne de devenir un dirigeant du nationalisme.

Il ressort de l'université avec une licence en 1932. Sa première action politique fut de lutter contre le dahir berbère mis en place en 1930 par les services de la Résidence de Franc en soutenant le mouvement d’Abdelkrim El Khattabi. Ce projet devait séparer arabes et berbères en deux groupes ethniques distincts, en établissant une juridiction, une législation et des plans éducatifs différents pour les deux communautés. Le dahir entrainera une grande agitation au Maroc et dans tout le monde musulman. Suite à ses actions militantes contre le dahir et le régime du protectorat, Allal El Fassi est emprisonné.

Après deux années d’enseignement à la Quaraouiyine, il renonce à sa chaire. Toujours suspect aux yeux du protectorat français, il échappe aux autorités et se réfugie à Paris où il rencontre Chekib Arslan, célèbre partisan du panarabisme.

Membre du parti de l'Action marocaine, sa personnalité passe peu à peu au premier plan. Il devenait pour beaucoup de marocains le « cheykh Allal El Fassi » ou « El Hajj Allal » mais sera connu plus tard sous le nom de « Si Allal ». À sa sortie de prison, il gagna beaucoup d'importance dans le mouvement nationaliste marocain, ce qui entraine les autorités à lui proposer une charge importante dans la ville de Marrakech pour le substituer au mouvement nationaliste. Mais il déclinera l'offre en refusant de servir les autorités coloniales.

Il suit alors le mouvement national naissant animé par Mohamed Hassan El Ouazzani. Revenu à Fès en 1934, il participe au sein du Comité d’Action Marocaine au Plan de Réforme qui sera proposé à Paris sans succès. Il sera président du nouveau Parti national formé en 1937.

Après d’importants incidents au Maroc entre les nationalistes et les autorités, Allal et ses coreligionnaires sont contraints à l'exil par l'État français. La France l'envoie au Gabon, où il y restera pendant neuf ans.

Il participe depuis le Gabon, à la création du parti indépendantiste marocain, l'Istiqlal (indépendance). Il retournera au Maroc pendant une brève période en 1946, avant d'être de nouveau exilé au Caire, lieu où il forgera une grande partie de son idéologie politique. D'après l'historien Charles-André Julien,

«  Ses idéaux s'accordaient avec ceux des oulémas algériens et son action visait à intégrer le mouvement nationaliste marocain dans l'ensemble du mouvement panarabe. C'est dans cet esprit qu'il organisa la lutte contre les confréries dont le prestige exercé sur les fellahs demeurait le principal obstacle à la diffusion du nationalisme, la pénétration de la charia en pays berbère et la formation de la jeunesse par les écoles coraniques[2]. »

De retour au Maroc en 1946, il devient l’un des dirigeants de l’Istiqlal crée en 1943. Mais doit vite s’exiler à nouveau pour dix ans. Il noue des contactes avec des représentants des pays arabo-musulmans de la Ligue arabe et s’installe au Caire en 1947, ville où il milite aux côtés d’Abdelkrim El Khattabi, d’algériens, et de tunisiens pour former le Comité de libération du Maghreb. Profondément légaliste, et fidèle aux principes monarchiques, sa mystique le rapprochait des Frères musulmans. Fervent partisan, sinon l'initiateur de l'idée du Grand Maroc allant de Saint-Louis du Sénégal à Oujda et incluant Tindouf en Algérie, il désapprouva le traité d’Indépendance du Maroc. En 1951, Allal écrit une lettre officielle à Si Ahmed Belbachir Haskouri, Chef du Cabinet Khalifien du Maroc Espagnol, demandant l'appui de celui-ci pour que le Maroc ne se divise pas après l'indépendance. Il regagna le Maroc en août 1956 pour la réunion du conseil national de l’Istiqlal. Après la scission de l’Istiqlal de 1958, ce parti perd sa sensibilité sociale. De 1961 à 1963, il est ministre d’État chargé des Affaires islamiques, puis se retrouve dans l’opposition. Débordé sur sa gauche et sur sa droite, il n’est plus dès lors représentatif que d’une élite intellectuelle conservatrice dépassée par les évènements, mais fit toujours montre d’allégeance à Hassan II en tant que président de l’Istiqlal.

Il était très proche du roi Mohammed V, qu'il a utilisé comme symbole d'unité nationale. Après l'indépendance, Allal occupera différentes charges publiques. Membre de l'académie de langue arabe de Damas et du Caire, il meurt à Bucarest le 19 mai 1974, où il était à la tête d'une délégation de l'Istiqlal dans laquelle il devait traiter du conflit israélo-palestinien.

 

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